Le synopsis de ce film est l‘histoire de Charlot, un travailleur à l‘usine. Son métier est de visser à l’aide de deux clés de serrage des boulons toute la journée. Il effectue ce que l’on appelle du travail à la chaine. Mais, à force de répéter le même mouvement, il développe des traumatismes physiques aussi appelés des tics. Son patron, pas très commode au passage, le fait installer dans une sorte de machine afin de tester une nouvelle machine qui permettrait à chaque ouvrier de pouvoir travailler et manger simultanément. Mais cette machine est vouée à l’échec, elle dysfonctionne et Charlot avale même par accident un boulon retrouvé malencontreusement dans une des assiettes. Après cet épisode, Charlot n’est plus le même, il commence clairement à montrer des signes de folie.

Après différents événements malheureux, Charlot se retrouve en prison et sous l’effet d’une drogue prise par inadvertance, devient un héros. Le jour de sa libération pour bonne conduite arrive mais il ne veut pas partir. Et c’est bien pour cela qu’il y retourne. Peu de temps après, près d’une boulangerie, il rencontre un personnage féminin, "La Gamine", c’est le coup de foudre amical, si je puis dire. Il souhaite endosser la responsabilité pour un « vol de pain » qu’il n’a même pas commis afin de retourner en prison et d’aider la jeune fille. Mais une dame, ayant vu la jeune fille en pleine action, démontre au policier le mensonge de Charlot.

Quelques péripéties plus tard, ils rêvent de leur futur et se voient même emménager ensemble avec l’estomac toujours bien rempli évidemment. Après que la nouvelle meilleure amie de Charlot a trouvé une cabane de fortune leur servant de « maison » et après avoir enchaîné les petits jobs, Charlot retravaille à l’usine mais cette fois en tant qu’assistant technique tandis que « La Gamine », elle, est embauchée dans un restaurant pour ses qualités de danseuse puis c’est au tour de Charlot d’y être employé en qualité de serveur-chanteur, après avoir de nouveau perdu son travail à l’usine, dans un grand magasin comme veilleur de nuit. L’une des dernières scènes du film est une scène où l’on entend la voix de Charlot mais l’où on ne comprend pas les paroles car il parle en charabia, rendant son propos universel et faisant un pied de nez au cinéma parlant.

A la fin du film, le couple formé par Charlot et la jeune femme sont main dans la main sur une route qui s’étend à perte de vue, sans travail ni domicile mais ensemble…

Sarah Noujaim, 5èmeE