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Tous au Ranelagh ! Au cœur de "L’Avare" : Quand le théâtre s’invite chez les 5e !

par jmontagne

Ce théâtre, construit en 1894, a d’abord été un salon de musique, puis un cinéma, avant de devenir un théâtre en 1985. La décoration de ce lieu est faite en bois de chêne sculpté et ses plafonds décorés créent une ambiance particulière et intimiste. C’est un théâtre « à la française ».
Cette sortie avait pour but de nous montrer une représentation théâtrale de la pièce travaillée en classe avec de vrais acteurs, et de mieux comprendre le monde du théâtre tout en approfondissant notre culture littéraire. Le français est « la langue de Molière » et cette pièce nous a permis de mieux le découvrir.

La pièce
L’Avare raconte l’histoire d’Harpagon, un homme obsédé par l’argent qui veut marier ses enfants pour s’enrichir davantage. Il cache une cassette remplie d’or qu’il aime et qu’il chérit plus que tout.
La mise en scène utilisait beaucoup la couleur grise pour les décors, les costumes, et même les accessoires, ce qui rendait l’ambiance monotone et triste. Les acteurs étaient très énergiques, avec une gestuelle exagérée pour faire rire. Personnellement, j’ai été surprise par le monologue d’Harpagon où le personnage semblait devenir fou. A la fin, il caresse et embrasse sa cassette, qui s’éclaire comme si elle contenait de l’or. Certains acteurs jouent plusieurs rôles, et le metteur en scène avait inventé un faux chien, ce qui ajoutait une touche d’humour supplémentaire.
Le bord de scène
Après la pièce, nous avons pu parler avec les comédiens. Nous avons appris qu’ils doivent apprendre leur texte comme une leçon, mais sans tout figer pour garder une certaine spontanéité. Certains jouent L’Avare depuis des années, parfois plus de quatre cents fois ! En cas d’oubli, ils improvisent ou regardent un partenaire pour se rattraper. Ce qui m’a marquée, c’est leur passion pour ce métier.
Mon avis personnel
J’ai bien aimé la pièce, surtout le jeu des acteurs très expressif et le comique adapté à notre âge. C’était plus vivant que les captations que nous avions vues. Le seul point négatif à mon sens est le décor unique. Cléante parlait un peu vite, mais l’ensemble m’a fait rire et m’a aidé à mieux comprendre L’Avare.

Article rédigé par une élève de 5e C, Chloé.