La pièce débute avec les douze coups, le lever de rideau et une chanson évoquant la beauté et la jeunesse éternelle.
Dorian gray pose pour son meilleur ami, le peintre Basil. Lord Henry entre dans l’atelier, c’est l’ami de Basil. Il influence négativement Dorian Gray. C’est lui qui lui suggère que la beauté ne peut pas être éternelle.
La pièce continue avec des jeux de sons et de lumières, il y a aussi de la fumée pour nous mettre dans l’ambiance de la pièce. Le portrait de Dorian est éclairé par des lumières rouges et vertes pour que, nous spectateurs, voyions si le tableau est pur comme l’âme de Dorian ou non et avec des sons qui changent à chaque nouveau détail sur le portrait.

La pièce, inspirée du roman d’Oscar Wilde, nous amène à réfléchir sur la recherche de la jeunesse éternelle et sur la possibilité que la beauté reste à tout jamais intacte. L’auteur évoque le thème de la dualité de l’âme humaine. Depuis que Lord Henry a dit à Dorian que la beauté ne pouvait être qu’éphémère, Dorian s’est mis en tête de tout faire pour garder jalousement sa beauté intacte – celle-là même que lui vole le tableau –, pour lui la beauté couplée à la jeunesse devient primordiale.
Une fois que le tableau de Basil est terminé, Dorian devient obsédé par la beauté de son portrait et prononce un vœu irréalisable – en apparence – à haute voix qui s’apparente à un pacte avec le diable. Désormais son portrait cache un secret : celui de l’âme de Dorian. Quiconque verrait ce tableau en serait horrifié…

Pendant la pièce on remarque que l’âme de Dorian se dégrade petit à petit comme le tableau. Celui-ci reflète toutes les atrocités commises par Dorian. Il pousse celle qui est amoureuse de lui et qu’il aime au suicide et plus tard il tue son ami Basil. À la fin, Dorian se rend compte du mal qu’il a fait autour de lui alors il décide de tuer son portrait pour que tout s’arrête mais comme il est lié à lui, il meurt également. Lorsqu’on retrouve son corps, on ne le reconnait plus car il a retrouvé les traits de la vieillesse et de la vilenie.

A la fin de la représentation, nous avons également eu la chance de pouvoir parler aux acteurs, ils ont répondu à toutes nos questions et ont pris le temps de nous expliquer certaines choses comme l’apprentissage d’un texte de théâtre, comment jouer plusieurs rôles dans la même pièce et on leur a demandé pourquoi on ne voyait pas le tableau et ils nous ont répondu ironiquement qu’il était trop sombre pour qu’il soit montré à un jeune public.
Nous avons apprécié la pièce car l’histoire était intéressante, les acteurs ont bien joué, ils incarnaient comme il le fallait les personnages du livre. Les sons et les lumières nous ont transportés directement dans l’univers de la pièce. Le seul point négatif de la pièce c’est qu’on n’a pas pu voir le tableau !